UFC-Que Choisir · Expert Militant Indépendant · 1re Association de consommateurs de France

UFC-Que Choisir

MENU

L’ITALIE, » la nouvelle arnaque » (Z.T.L.)

On connaît l’Italie, ses monuments, ses musées, ses églises, ses sites incontournables, et on connaît aussi de réputation ses cotés sombres : « la mafia, la dranghetta, la camorra ››, qui vivent grâce aux rackets et autres extorsions mais on connaît moins la Z.T.L. qui rackette seulement les touristes de toutes nationalités. Cet article vous plaît ? Pourquoi ne pas vous abonner gratuitement à notre infolettre mensuelle et découvrir d’autres informations utiles, voire indispensables, au consommateur que vous êtes ? Il vous suffit de saisir votre adresse mail en bas à droite de cette page puis de confirmer votre demande via le courriel que vous allez rapidement recevoir (pensez à vérifier dans vos indésirables). N’hésitez pas à également en parler à vos connaissances ! Toutes les villes Italiennes ayant des centres historiques, ont créé des Z.T.L. (zone à circulation limitée) qui consistent à installer des panneaux d’interdiction rédigés en Italien avant l’entrée des rues concernées, pas très visibles ou incompréhensibles pour les touristes, avec une caméra qui photographie les véhicules entrant dans ces voies, contrairement à la France qui est dotée de bornes escamotables ou de feux qui empêchent tout passage pour les non riverains. Les touristes ayant loué un hôtel, ou un appartement dans un centre historique (pour pouvoir se déplacer à pied plus facilement), et empruntant ces voies se croyant légitime, sont les premiers à en faire les frais. Si les municipalités avaient mis des feux rouges ou un sens interdit à l’entrée de ces zones urbaines, (avec une explication en Italien pour les riverains qui l’empruntent), il n’y aurait pas eu de confusion pour les touristes, par contre la manne financière d’environ cinq cent mille euros par mois de PV pour ces Z.T.L. aurait disparu. En exemple, à Vintimille, une rue du centre-ville en sens unique conduit directement les automobilistes vers une Z.T.L. sans qu’ils ne puissent faire marche arrière, la police en est informée, mais laisse faire, à croire qu’ils touchent une commission. Quelques mois plus tard les touristes reçoivent à leur domicile un P.V. d’environ une centaine d’euros, et pour peu qu’ils aient dû circuler à l’intérieur de ce périmètre pour trouver une place de stationnement ils peuvent être flashes 4 à 5 fois, (ce qui fait cher la recherche de place de parking). Les PV sont envoyés par une société de recouvrement (NM ou autres) arrivant de Suisse ou des Pays Bas et sont vite majorés, en doublant ou triplant très vite l’amende. Les municipalités forment une vrai MAFIA (Mairie A Forte Incompétence Automobile), grâce à ces Z.T.L., elles empochent en moyenne plus d’une centaine de PV par jour, soit environ trois cent à cinq cent mille euros par mois, avec la complicité des agences de location de voiture qui facturent en moyenne cinquante euros pour transmettre les coordonnées, avec prélèvement direct sur la Carte Bancaire dont il avait l’empreinte, sans que l’usager soit prévenu. Il existe sur internet une pétition pour demander l’arrêt de cette forme de racket et il faudrait que chacun de nous le signe : 1 / pour demander à l’Etat Français de ne pas participer à ce racket, en autorisant les automobilistes à ne pas payer ces PV. 2/ demander que la commission Européenne soit informée, et oblige l’ltalie à mettre des bornes escamotables, ou feux, aux entrées des zones piétonnes, pour éviter que les automobilises étrangers se fassent piéger. Modèle de contestation d’une amende en zone ZTL